Billetterie en ligne ici

Direction Jean Louis Maes

 

Julius Fučík (1872-1916)
Entrée des gladiateurs, marche pour orchestre opus 68
Compositeur bohémien, ses compositions s’apparentent à la musique viennoise, à l’instar des compositeurs du 19ème siècle de la dynastie des Strauss, sur des rythmes principalement de valses, polkas, marches, mazurkas ou galops. (La marche florentine est aussi une de ses oeuvres fréquemment
jouées). Il nomme d’abord son oeuvre Grande marche chromatique du fait de l’utilisation massive de l’échelle chromatique mais change ensuite le titre à cause de son intérêt pour l’Empire romain. En 1910, l’oeuvre gagne sa popularité en tant que musique de cirque, souvent utilisée pour l’entrée des clowns, tandis que le nom du compositeur et le titre de la pièce tombent plutôt dans l’oubli. À ce jour, le compositeur retrouve un regain d’intérêt principalement à Prague, sa ville natale.

Igor Stravinsky (1882-1971)
Circus polka
L’oeuvre de Stravinsky s’étend sur près de soixante-dix années. Elle se caractérise par sa grande diversité de styles. Le compositeur accède à la célébrité par la création de trois ballets dont il compose la musique pour les Ballets russes de Diaghilev : L’Oiseau de feu (1910), Petrouchka (1911)
et son oeuvre maîtresse Le Sacre du printemps (1913) qui ont eu une influence considérable sur la façon d’aborder le rythme en musique classique. Par la suite il abordera à peu près tous les genres de style néoclassique, sériel… Circus Polka est une courte pièce orchestrale composée en 1942 pour
une commande de George Balanchine pour un numéro d’éléphants du cirque Barnum, elle est créée le 13 janvier 1944. David Ruskin en tira une version pour orchestre d’harmonie prévue pour les représentations au cirque. C’est une page musicale au ton humoristique où le compositeur tire des effets grotesques de la clarinette, du cor et du trombone avec une citation de la marche militaire de Franz Schubert.

Erik Satie (1866-1925)
Parade
Compositeur français, associé un temps au symbolisme, mais inclassable, il a été reconnu comme précurseur de plusieurs mouvements, dont le néoclassicisme, le surréalisme, le minimalisme, la musique répétitive et le théâtre de l’absurde. Parade est un ballet en un acte de la compagnie des Ballets russes dirigés par Serge de Diaghilev. Il s’agit d’une oeuvre collective de commande, écrite par Jean Cocteau, sur une musique d’Erik Satie, chorégraphié par Léonide Massine et scénographié (décors, costumes et rideau de scène) par Pablo Picasso. L’oeuvre est inspirée par le tableau Parade de cirque de Georges Seurat. Fortement inspiré par le Sacre du printemps de Stravinsky, il voulait avoir également son scandale, ce qu’il obtint en intégrant à la partition une foule d’accessoires et de nappes sonores. Le ballet est ainsi créé le 18 mai 1917 au théâtre du Châtelet à Paris.

Henri Sauguet (1901-1989)
Les forains
Abordant tous les genres, non seulement l’opéra, l’orchestre, la musique de chambre et la mélodie, mais aussi la musique pour le cinéma, le théâtre, la radio ou la télévision, Henri Sauguet ne s’arrête de composer qu’en 1987. Ballet en un acte chorégraphié par Roland Petit, sur un argument de Boris Kochno et dédié à la mémoire d’Erik Satie, Parade a été créé le 2 mars 1945 au théâtre des Champs-Élysées à Paris par l’Orchestre de la Société des concerts du Conservatoire dirigée par André Cluytens.
- Prologue, Entrée des forains, Exercice, Parade
- La Représentation (Petite Fille à la chaise, Vision d’art, Le Clown, Les Soeurs siamoises, Le Prestidigitateur, - Le Prestidigitateur et la Poupée)
- Galop final, Quête et départ des forains

Nino Rota (1911-1979)
Amarcord : dansando nella nebbia
Nino Rota étudia, dès son enfance, au conservatoire de Milan, sous la direction d’Ildebrando Pizzetti. En 1929, il intégra le conservatoire Sainte-Cécile, à Rome, où il étudia sous la direction d’Alfredo Casella. Il écrivit ses premières partitions pour le cinéma dès 1933. Il fit la connaissance du réalisateur Federico Fellini, alors que celui-ci travaillait sur son premier film, Le Cheik blanc en 1952. Ce fut le début d’une fructueuse collaboration entre le réalisateur et le compositeur, incluant, entre autres, les musiques des films tels que : La strada, La dolce vita, Huit et demi, Satyricon, Casanova, Amarcord (1973). En romagnol, Amarcord signifie à peu près je me souviens (en italien, (io) mi ricordo). Le film est une chronique d’un adolescent turbulent et attachant, Titta, qui pourrait bien être Fellini lui-même.